Notre association vient de renouer avec le reportage télé au travers de la campagne d’information des coquelicots.
Pour revoir une partie du reportage cliquez sur le lien ici
Ce retour dans les médias s’explique par les campagnes de « green washing » faites par certaines filières et responsables de l’arboriculture en Limousin qui tentent de faire croire que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes sur le plan des traitements pesticides (cf reportages précédents) et persistent avec le soutien d’articles de presse faisant preuve d’une certaine complaisance aujourd’hui habituelle. En effet, comment peut-on écrire que:
« Contrairement à ce que les gens pensent, nous traitons peu nos productions. Tout simplement parce que l’appellation AOP permet de préserver le produit »
Peut-on considérer qu’effectuer entre 40 et 50 traitements annuels c’est peu? surtout lorsque l’on sait que lors de ces traitements, dans la cuve du pulvérisateur se trouvent mélangés deux, voire trois produits? Quid de l’effet cocktails sur la santé des populations riveraines, des consommateurs, des utilisateurs eux-même et de notre environnement.
Lorsque Audrey Schwertz, chargée de communication pour le syndicat parle ici de rassurer les visiteurs et de redorer le blason de la pomme, est-ce en occultant l’utilisation des produits chimiques de synthèse pour certains reconnus comme étant classés comme CMR et PE (Cancérigènes, mutagènes, reprotoxiques et perturbateursendocriniens)?
En quoi l’AOP préserve le produit?
En quoi l’AOP protège les riverains?
Cette question de la protection des riverains a été au centre de ce reportage télé suite à la décision du conseil d’état d’annuler en partie l‘arrêté de 2017 jugé comme insuffisamment protecteur des riverains et de l’environnement.
Nous aimerions que les pouvoirs publics et les élus entendent ce message de la plus haute instance de juridiction administrative dont les missions sont rappelées sur leur site et consistent notamment à « Conseiller les Pouvoirs Publics »!
Nous aimerions également que les élus et les pouvoirs publics de la Corrèze nous entendent ou tout au moins nous accordent un peu d’intérêt à l’instar des Ministères qui nous reçoivent et/ou nous auditionnent à l’occasion de rapports, comme celui accessible ci-dessous, reprenant certaines, voire une majorité de nos préconisations.
Nous espérons prochainement pouvoir présenter ce travail aux pouvoirs publics de notre département puisque nous avons sollicité un rendez-vous avec le Préfet de la Corrèze et sommes en attente, depuis de nombreuses semaines, d’une date…
Nous espérons aussi que les représentants des élus feront preuve d’un peu plus de motivations vis à vis de la charte. Leurs engagements, pris et signés, consistaient à faire plus que de communiquer dans leurs bulletins municipaux en disant que grâce à leur rôle… ils ont permis la « résorption » du conflit entre pomiculteurs et riverains précisant « qu’il s’agit là d’une belle leçon de démocratie, à tel point que la charte adoptée est devenue une référence pour apaiser d’autres conflits dans l’hexagone ».
Nous attirons l’attention de ces élus sur leurs engagements et sur l’esprit de cette charte qui se voulait EVOLUTIVE…
Face à l’immobilisme de certains, au cloisonnement administratif générateur d’une lenteur contre productive, et à la volonté de quelques individus de nuire au processus, nous nous posons des questions sur le devenir de cette charte face aux difficultés à faire accepter les nouvelles mesures (non contraignantes) que nous demandons et qui portent simplement et en majorité sur le droit à l’information.
Nous nous sommes donnés cette fin de saison d’épandages de pesticides pour faire notre propre bilan et analyse de la situation.
En clôture de cet article, nous reprendrons simplement les mots d’une enfant, Greta Thunberg, publiés dans un article que vous pouvez retrouver ici , déclarant à l’attention des élus…
«Le pire, c’est de faire semblant d’agir»!
Enfin, pour rappel, si cette Charte, issue pour partie de nos actions et du travail de concertation mené en Corrèze, devait faire l’objet d’un constat d’échec, il faut s’attendre à ce que cet échec soit retentissant.
En effet, la Charte du Limousin ayant été portée au plus haut niveau, jusqu’à être reconnue par tous comme un modèle du genre,inspirant jusqu’au législateur au travers l’article 83 d’Egalim, son abandon reviendrais à tirer une sonnette d’alarme vis à vis des prochaines enquêtes publiques sur la question des pesticides.
Nous profitons de cet article pour lancer un appel à tous les citoyens et notamment ceux du mouvement « Nous voulons des Coquelicots » auquel nous participons en tant que association active et de soutien aux côtés de l’antenne locale mise en place par Isabelle et Paul Mina:
« Engageons nous en faveur des Générations Futures »!.
Nous invitons tous ceux qui souhaitent rejoindre ce mouvement citoyen à contacter Isabelle et Paul Mina :
Téléphone: 05.55.84.75.17 (N’hésitez pas à laisser un message)
Mail: isabellemina57@gmail.com
où à se rapprocher de notre association.
Téléphone: 06.50.22.42.62
allassac.ongf@orange.fr
Nous apportons également notre soutien à tous les mouvements « coquelicots » en Corrèze, Haute Vienne, Dordogne, Lot… et nous mettons à leur disposition pour les informer sur la situation « Pesticides » et les évolutions législatives à venir au regard des informations réunies au cours nos interventions et présences à différentes réunions et à un groupe de travail interministériel sur le sujet.
Il est important de nous mobiliser et peut être de nous regrouper pour être plus forts face aux lobbys et pour se faire entendre des pouvoirs publics.