Les coquelicots fleurissent à Allassac

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Comme tous les 1ers vendredis de chaque mois,  depuis maintenant 4 mois, le stand de la campagne nationale « Nous voulons des coquelicots » est venu s’installer  face à la Mairie d’Allassac, en bordure du marché hebdomadaire.  Ce mouvement citoyen qui en moins d’un an a recueillis 750 000 signatures de soutien à sa pétition demande l’abandon des pesticides chimiques.

Le mouvement allassacois, initié par Isabelle et Paul MINA, a tout naturellement reçu le renfort de l’Association Allassac ONGF qui œuvre depuis plus d’une décennie pour faire avancer la situation des populations au regard de l’exposition aux Pesticides. Si Comme le titrait le journal la montagne en  mars 2016 «  l’association Allassac ONGF a posé la problématique de l’usage des pesticides sur la place publique », leur parole porte  aujourd’hui un nouvelle fois au-delà de la place de la commune puisque le chargé de communication de l’association, Fabrice MICOURAUD, participe à un groupe de travail interministériel, mis en place dans le cadre du nouveau plan gouvernemental  de réduction des pesticides, où il est chargé de faire des propositions visant à la rédaction des décrets d’application de l’article 83 de la Loi Egalim. Article qui prévoit à l’échelle nationale la mise en place de chartes départementales inspirées de la Charte du Limousin.

Pour le président de l’association David MARMONIER, « la notoriété d’Allassac ONGF n’est plus à faire sur le plan national puisque nous sommes régulièrement auditionnés dans le cadre d’enquêtes et missions interministérielles ou parlementaires. Certaines de nos propositions inspirent et sont parfois reprises in extenso, dans des articles de lois, ou des rapports faisant des préconisations en matière de protection des populations vis-à-vis de l’exposition aux pesticides, comme pour la loi Egalim ou l’interdiction des épandages aériens. Il est dommage que cette reconnaissance nationale ne soulève pas réellement l’enthousiasme des élus locaux en terme d’initiatives et de prise de mesures de protection, comme a pu le faire le Maire de Langouet en prenant un arrêté municipal protégeant les populations et les points d’eau et en créant une cantine 100% bio ».

Autre signe d’espoir, la décision toute récente du conseil d’Etat, la plus haute juridiction administrative, qui donne raison à nos actions en annulant une partie de l’arrêté de 2017 réglementant l’usage des pesticides, notamment  « en tant qu’il ne prévoit pas de dispositions destinées à protéger les riverains des zones traitées par des produits phytopharmaceutiques”. Cette décision rappelle également qu’il appartient aux autorités publiques de prendre toute les mesures nécessaires à la protection de la santé publique et de l’environnement.

A croire que, comme le titre Allassac ONGF sur son site internet, « l’été sera chaud sur le front des pesticides », puisque le gouvernement à 6 mois pour présenter un nouvel arrêté encadrant l’usage des produits phytosanitaires et que plusieurs enquêtes publiques sur ce sujet sont déjà prévues.

Quant au mouvement « nous voulons des coquelicots », son stand sera à nouveau présent sur les bords du marché d’Allassac, chaque premier vendredi du mois pendant encore plus d’un an avant de remettre sa pétition déjà signée par plusieurs centaines de milliers de personnes et quelques communes au gouvernement. La commune d’Allassac sera prochainement invitée à se prononcer sur le sujet à la demande en cours de l’association ALLASSAC ONGF.

Contacts :

Nous voulons des coquelicots : Isabelle et Paul Mina – Téléphone : 05 55 84 75 17

Association Allassac ONGF (Oeuvrons pour la Nature et les Générations Futures : www.ongf.org  – allassac.ongf@orange.fr  (06.50.22.42.62)

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